14 janvier 2014

Défi Lecture: Souvenirs de la banlieue, T6: Les jumeaux

Voici la dernière série que j'ai terminé il y a environ 1 semaine. Je ne connaissais pas cet auteur, je l'ai découverte par hasard. Une nouvelle série de Rosette Laberge doit sortir bientôt, je vais me la procurer. J'adore les séries québécoises de ce genre. La série Souvenirs de la banlieue comprend 6 tomes. Chacun des livres se concentre sur un personnage de la famille. Comme Les Jumeaux est le premier livre que j'ai lu en 2014, il fait parti de mon défi lecture pour la lettre J. Voici le résumé des 6 volumes.

1966. La famille Pelletier habite Longueuil depuis un peu plus d’un an. Pourtant, à l’exception de Michel, le père, tous regrettent encore leur ancienne vie dans l’est de Montréal. Ici, pas d’Anglais à faire étriver, à insulter ou à cogner. Pas de rats dans les ruelles non plus, pas de bruits de klaxon au milieu de la nuit. Ici, c’est le calme plat… et la fin de la liberté pour certains membres de la famille, dont Sonia, la seule fille. Alors que son mari travaille à la construction de l’île Notre-Dame qui accueillera bientôt l’Exposition universelle, Sylvie élève leurs sept enfants sans s’en laisser imposer. Contrairement à Michel, vivre en banlieue était loin de faire partie de ses rêves. Femme de son temps, elle a gardé ses humeurs pour elle et a tout fait pour encourager ses rejetons à embrasser leur nouveau quartier, alors qu’au fond elle donnerait bien le peu qu’elle possède pour respirer à nouveau l’odeur de la grande ville. Entre les trop nombreuses nouvelles recettes de Sylvie, les visites soudaines de tante Irma, la peur bleue des chiens de Luc et les mauvais coups des jumeaux, la vie de résignation des Pelletier n’a pourtant rien d’ordinaire. (448 p.)

1967. « C’était l’année de l’amour. C’était l’année de l’Expo... » Les nouvelles sont bonnes pour la famille Pelletier. Des visiteurs débarquent d’un peu partout pour voir cette fameuse « Terre des Hommes », certains d’aussi loin que l’Ouest canadien. Sylvie a droit à une nouvelle maison; Michel et Paul-Eugène, à un vrai magasin d’antiquités. Un voyage en Europe pour Sonia. Un prix pour Junior. Mais le bonheur des Pelletier amène avec lui son lot de jaloux. La tante Ginette se montre mesquine à leur endroit et manigance pour enrôler la moitié des membres de la famille Belley dans son camp. Dur coup pour Sylvie qui les a à peu près tous élevés… Et même si les choses vont bien dans la demeure des Pelletier, rien n’est aussi simple qu’il ne le paraît. Quand son fils lui annonce qu’il veut se marier, Michel doit revoir ses principes. Sylvie tente de faire entendre raison à son mari qui, selon elle, pourrait cesser de s’éclipser dès que tante Irma leur rend visite. Et que dire des jumeaux qui donnent de plus en plus de cheveux blancs à leurs parents ? L’année 1967 restera marquée à jamais dans la mémoire de Michel et de sa famille, mais pas seulement en raison de cette Exposition universelle qui les affecte tous à leur manière… (448 p.)

1968. Les années se suivent mais ne se ressemblent guère… Depuis la mort de Martin, le deuil ébranle le reste du clan Pelletier. Tout risque de basculer si la famille n'arrive pas à se remettre de cette tragédie. Michel sent l'urgence de dire à son père et à ses enfants qu'il les aime, mais les mots lui manquent. Et voilà que Sylvie, pourtant peu portée sur la religion, fait brûler des lampions dans l'espoir que sa sœur Ginette et toute sa bande soient guidées par de meilleures intentions. Sonia, pour sa part, se questionne de plus en plus sur ses origines. Ses parents s'en inquiètent : que fera leur fille le jour où elle connaîtra la vérité sur sa naissance ? Seuls les garçons, fidèles à eux-mêmes, s'en donnent à cœur joie malgré les circonstances. L'équilibre parfois fragile des Pelletier est perturbé par le départ des uns pour la campagne et l'arrivée des autres en ville. Pour Sonia et sa famille, il y a des jours éprouvants, et d'autres, exceptionnels, où le bonheur est livré sur un plateau d'argent. (428 p.)

Le début des années 1970 continue de façonner le Québec : la crise d'octobre, la Loi sur les mesures de guerre, l'entrée en vigueur de l'assurance-maladie, le glissement de terrain à Saint-Jean-Vianney, autant d'événements qui resteront gravés à jamais dans la mémoire des Québécois, et la famille Pelletier en sait quelque chose. Voilà déjà plus d'un mois que les hommes tentent de digérer la défaite de leurs valeureux Canadiens de Montréal. Michel en veut à mort à son équipe de hockey, d'autant plus qu'il ne peut pas encore se rabattre sur le baseball. Entre tous les déplaisirs que lui cause la ménopause, Sylvie s'évertue à remplir ses obligations familiales. Elle s'assure de garder un œil sur les moindres faits et gestes de sa fille Sonia, ce qui complique de plus en plus la vie de la jeune femme. Cette dernière n'est cependant pas la seule qui donne du fil à retordre à la pauvre mère de famille : les jumeaux semblent avoir trouvé le cobaye idéal pour tous les mauvais coups qu'ils savent si bien concocter. Il y a des blessures dont seul l'excès peut venir à bout. Depuis sa rupture avec la belle Christine, Junior collectionne les filles dans son lit comme d'autres collectionnent les timbres. Aux dires de tante Irma, il faut se faire plaisir au moins une fois par jour… et le tombeur n'y manque jamais. (425 p.)

Au sein de la famille Pelletier, les décisions des uns et des autres sont loin de toujours faire l'unanimité. Ayant besoin de tout contrôler, Sylvie ne manque pas de surveiller tout son monde de près. Les cachotteries de sa tante, les chums successifs de Sonia, le départ précipité de Junior, le nouvel ami de Luc : tout est prétexte pour dire sans ménagement à ceux qu'elle aime qu'ils auraient dû agir autrement. Même tante Irma a droit à ses sautes d'humeur. Entre une naissance impromptue et une autre attendue avec impatience, une visite imprévue et un voyage subit à New York, les Pelletier essaient de traverser les hauts et les bas de leur vie du mieux qu'ils peuvent. Si, pour certains, tout va comme sur des roulettes, pour d'autres, un vent de panique souffle parfois à leurs oreilles. Tandis qu'entre deux mauvais coups les jumeaux prennent en charge un pauvre garçon, Luc s'égare du droit chemin, du moins aux dires de toute la famille. Alors qu'au grand déplaisir de Xavier, Sylvie décide de devenir chanteuse d'opéra, Michel se débat comme un diable dans l'eau bénite avec son diabète. Quant à Junior, il doit prendre d'importantes décisions qui risquent de chambouler complètement sa vie et de soulever beaucoup d'insatisfaction autour de lui. Heureusement pour tous ceux qui rêvent de changement, tante Irma fait diversion avec ses projets ambitieux, dirigeant sur elle les feux de la rampe au moins un petit moment…(408 p.)


Il y a des jours où Sylvie se sent si impuissante qu'elle se demande sincèrement ce que Michel et elle ont pu faire de travers pour qu'autant de malheurs s'abattent sur le clan. Il faut dire que, aussitôt que quelque chose ne tourne pas rond, la pauvre mère de famille se précipite à l'église pour y faire brûler des lampions… Si les affaires de Sonia vont de mieux en mieux, celle-ci doit néanmoins prendre une décision qui risque de changer complètement le cours de sa vie. Pendant que Luc s'enfonce un peu plus chaque jour dans sa nouvelle réalité, tout le monde se meurt d'inquiétude pour lui sans savoir quoi faire pour l'aider. C'est ici que les jumeaux prennent les choses en main… Et lorsque Michel et Sylvie s'envolent pour l'Égypte pour fêter leur 25e anniversaire de mariage, les deux jeunes frères sautent à pieds joints sur l'occasion pour s'éclater. Ces deux semaines de vacances resteront gravées à jamais dans leur mémoire. Même si la vie des Pelletier est loin d'être cousue de fils d'or, les choses semblent bien se passer pour eux : la notoriété de Sylvie grimpe en flèche, Michel s'offre une auto flambant neuve, Junior part pour la France et Alain agrandit une fois de plus sa clinique dentaire. Dans les faits, la famille récolte son lot de misère comme toutes les autres de leur banlieue, mais finit toujours par s'en sortir… tant bien que mal ! (416 p.)

Éditeur: Les Éditeurs Réunis






































2 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour, je vois que tu aimes beaucoup la lecture, comme moi.. je garde en mémoire tes suggestions de livres.. merci beaucoup.
Dis moi, as tu une liseuse ou c est des livres que tu achètes.

Chantal

Brigitte Demers a dit...

Bonjour chantal. Présentement je lis avec ma tablette, sinon c'est des livres que j'achète ou ceux de la bibliothèque.

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